End of Peace
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 Enfin Libre ! [RP Solo]

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AuteurMessage
Aegir
Généticien - Sans Faction
Aegir


Masculin
Fiche de Joueur
Compétences de Personnage:
Pokemon Principal: Galekid
Niveau du Pokemon Principal: 3

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MessageSujet: Enfin Libre ! [RP Solo]   Enfin Libre ! [RP Solo] I_icon_minitimeLun 3 Jan - 17:02

3 Janvier 655, 14h04


Treize jours. Cela faisait maintenant treize jours que le Professeur était prisonnier de son mystérieux ravisseur, trimballé sans ménagement dans un sac de mailles métallisées qui ne lui laissait que peu d'éclairage pour vivre. Depuis son enlèvement, il n'avait ni connu la lumière du jour, ni même été autorisé par l'odieux individu qui l'avait capturé à connaître la lumière du soleil. Car son ravisseur était pressé, très pressé. Accompagné de sa prise, il avait couru sans interruption sur le dos de son Girafarig droit vers l'Est, en direction de Procellia, la région où les pires malfrats de Megalelion se cachaient. Ainsi que la contrée d'origine de l'Ordre Procellien.

Arrivé au début de l'après-midi dans l'immense Plaine de Procellia, l'homme se rapprochait de l'immonde Capitale de la pègre, Procellia sans se douter de l'immense danger qui le guettait. Arrivé sur le pont qui séparait Procellion du sud des Plaines stériles de cette contrée hostile en effet, un groupe d'hommes à l'allure peu avenante l'attendait en effet. Le ravisseur du Professeur dût donc descendre de sa monture pokémon afin de demander à ces individus louches de le laisser passer. Il s'avancait, ayant laissé Rudolph dans la sacoche accrochée à l'arrière-train de son Girafarig. Puis il engagea la discussion :


- Heu, les mecs vous voulez bien me laisser passer s'il vous plait ? Je suis pressé.

Le groupe de brutes se mit alors à rire en éclat, et l'un d'eux qui semblait être leur chef d'avança alors. Vêtu d'un simple pantalon militaire et d'une chemise rapiécée bleu marine, il répondit alors, hilare :

- Ah ouais, t'es pressé mec ? Bah pas nous tu vois, c'est imprudent de se promener comme ça sans escorte. Et mais dis-moi, t'a l'air de trimballer quelque chose d'intéressant derrière dis-moi. File-moi ça et je te laisse passer.

Gêné, le ravisseur du Profsseur répondit alors, évasivement, tout en tentant de forcer le passage :

- Ca te regarde pas, je dois aller au QG et vite. Allez poussez-vous bandes d'abrutis, j'ai pas voyagé tout ce temps pour que trois guignols m'emmerdent.

Soudainement, le chef du groupe de brutes sortit alors un glaive dentelé et l'enfonca avec une violence inouïe dans le corps de l'imprudent délinquant, le touchant à mort dans le dos et les côtes, lui causant d'insurmontables souffrances et le faisant s'effondrer au sol, au pied des bottes des autres brutes. Ensuite la brute s'exclama froidement :

- On parle pas comme ça au Chef de Section ! Les autres, vous pouvez faire de lui ce que vous voulez, moi je vais voir ce qu'il cachait sur son pokémon. Fichu aristo' de la Cité !

Tandis que l'Homme qui se faisait appeller le Chef de Section se dirigeait, le regard pétri d'une curiosité maladive, le ravisseur de Rudolph se faisait littéralement dépecer et démembrer, poignardé par les autres brutes des environs à de nombreuses reprises et molesté violemment. Arrivé sur le Girafarig, le Chef de Section, sans le moindre scrupule, réutilisa son glaive dentelé pour tuer le pokémon equidé, lui coupant les jarrets et les flancs simultanement, faisant s'effondrer sur le sol la sacoche qui contenait le sac où était enfermé Rudolph. Puis, arrivé sur la sacoche en question, il l'ouvrit à l'aide de son arme d'un coup sec mais assuré, révélant à son regard le corps recroquevillé en position foetale du Professeur Estenia, ainsi que son petit pokémon génétiquement modifié par ses soins, qui regardait avec défiance tout en grognant l'homme cruel qui paradoxalement avait libéré Rudolph de la captivité. Le Chef de Section s'agenouilla ensuite au niveau des deux anciens prisonniers, avant de dire :

- Ainsi c'est cela que cet imbécile cachait. Sûrement une prime. Toi le pokémon, je te conseille de te calmer tout de suite si tu ne veux pas finir comme ce Girafarig qui est à côté de toi.

Dit-il tout en pointant à l'aide de son index en direction du cadavre sanguinolent du Girafarig du ravisseur maintenant défunt du Professeur Estenia. Pendant ce temps, Rudolph revenait lentement à ses esprits, retrouvant progressivement l'usage de ses yeux non habitués à la lumière du jour, et retrouvant en face de lui cette brute de deux mètres quinze, qui commençait à lui parler :

- T'es qui toi ? Répond !

Après avoir retrouvé ses esprits, le Professeur regarda aux alentours : il ne voyait que des plaines à perte de vue. La fuite était donc impossible. Puis, après avoir mûrement réflechi à la réponse qu'il allait donner au malfrat qui lui parlait, il se mit à esquisser un sourire sadique, puis répondit à la question de son dangereux interlocuteur :

- Oh, quelqu'un qui apparemment a été brutalement kidnappé par un imbécile. C'est toi qui l'a tué ? Je t'en remercie. Puisque tu m'a l'air d'un homme avec qui on peut discuter, je te propose quelque chose : tu me laisse partir. J'ai assez dormi comme ça voit-tu, alors laisse-moi simplement partir, je n'ai pas spécialement envie de te tuer, car après tout j'ai une dette envers toi. Alors qu'en pense-tu ? Tu me laisse partir, tu n'aura pas de problèmes avec la Sylphe SARL. Si tu me séquestre, tu t'expose à de grands ennuis voit-tu.

Face à cette réponse du Professeur qui semblait un brin naïve mais qui ne l'était nullement en réalité, le Chef de Section se mit à éclater de rire, avant de redevenir instantanément sérieux et de resortir son glaive de son fourreau avant d'ajouter, regardant droit dans les yeux Rudolph :

- Tu sais que t'es un marrant toi ? Je vais plutôt te crever les yeux et te ramener au QG.

Rudolph répondit alors aussitôt, tout en mettant sa main droite dans sa chemise de scientifique, extrêmement froidement :

- Ah, les humains sont désespérants. Ne te rends-tu pas compte que c'est toi qui va perdre l'usage de tes yeux si tu ne me laisse pas partir ? Tu es pathétiquement idiot. Tu es de l'Ordre j'imagine ? Dans ce cas, je n'ai plus à hésiter. Je me dois donc de te dire au revoir. Ou plutôt adieu, car à présent ton existence pathétique s'achève.

Soudainement en effet, Rudolph sortit d'une de ses poches un flacon rempli d'un mélange de substances inquiétantes, l'ouvrit, et balanca son contenu à la figure du Chef de Section, qui se mit alors à gémir de douleur de manière extrêmement intense. Puis, Rudolph se leva le plus tranquillement du monde, son Galekid s'etant entre temps infiltré dans sa poche gauche, avant de dire quelques derniers mots avant de partir comme si de rien n'était en direction du sud :

- J'ai aspergé ton visage d'un acide de ma fabrication, constitué en partie d'acide chlorhydrique concentré et de venin de Tentacruel ultra-concentré. Tes yeux sont en train de fondre, ainsi que l'ensemble de la peau de ton visage. Jamais plus tu ne pourra voir la lumière du jour. Et maintenant adieu sombre imbécile, la force n'est rien face au pouvoir de la Science. Je t'avais pourtant prévenu.

Gémissant de douleur à mesure que l'acide spécial que lui avait administré le Professeur faisait son effet, le Chef de Section hurla avec violence avant de s'effondrer sur le sol :

- Ah, que m'as-tu fait ! Je vais...te...tuer...Argh.

Rudolph avait enfin retrouvé sa liberté, et à présent il se dirigeait vers le Sud, en direction de la région glacial de Krateinos, ivre de joie d'avoir enfin retrouvé sa liberté : il allait enfin pouvoir montrer au monde toute l'étendue de son génie maléfique, et rien ni personne n'allait pouvoir l'en empêcher à présent, aidé en cela par son fidèle Galekid, qui était en toute vraisemblance le seul être parmi tous ses cobayes en qui il ressentait un semblait d'affection. Il ne l'admettait pas encore et croyait encore être le Professeur pervers qu'il avait été autrefois, avant son enlèvement, mais il commençait à éprouver quelque chose pour les pokémons qui était autre chose que simplement de l'avidité. Mais son évolution ne faisait que commencer, et la mort d'un des Chefs de Section de l'Ordre Procellien n'était qu'une étape vers l'accomplissement de son destin...
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